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Salut toi, ça va ?
On se retrouve dans cette nouvelle édition que j’avais hâte d’écrire. Aujourd’hui, on va parler de la peur de l’échec. D’où elle vient ? Pourquoi elle nous tétanise ? Et comment la transformer en moteur puissant pour aller de l’avant (ce que j’ai fait).
[actuellement en train de boire un énième café ☕️ on est vendredi quand j’écris cette édition et je suis fatiguée oui]
1 . D’où vient notre peur de l’échec ?
D’expérience, je dirais dans un premier temps que la peur de l’échec est instinctive. On évite tous naturellement de prendre des risques et on reste dans notre zone de confort. C’est normal, c’est humain.
Au-delà de ça, cette peur est surtout liée à notre société actuelle, qui a tendance à voir l’échec comme quelque chose de très négatif. Synonyme d’incompétence, de “pas assez”, d’humiliation, de sanction.
Au lieu de voir cela comme une expérience enrichissante, une preuve d'audace.(comme le font d’ailleurs les anglo-saxons et les scandinaves).
Bref, l’échec est socialement mal vue 🫠
Donc finalement au fond, ce qui nous fait le plus peur, c’est n’est pas tant l’échec en lui-même, mais plutôt le regard des autres vis-à-vis de ça.
T’en penses quoi ?
2 . Pourquoi la peur de l’échec nous tétanise ?
Comme de nombreuses autres peurs, la peur de l’échec nous tétanise, nous empêche de nous lancer dans certains projets, rêves, etc.
On n’ose tout simplement pas s’engager dans quelque chose par peur d’échouer.
Moi la première. J’ai longtemps repoussé le lancement de cette newsletter ou encore le moment où j’allais publier régulièrement sur Instagram.
J’avais peur de me lancer et prendre le risque de m’exposer à l’échec. Peur du regard des autres, de ce qu’ils allaient dire, de ce qu’ils allaient penser de moi.
Et c’est une sensation étrange car personnellement, lorsque je vois quelqu’un se lancer, je trouve ça audacieux. Et s’il échoue, jamais je me dirais “oh le naze”.
C’est ultra contradictoire d’avoir peur de ce que diront les gens alors que nous-même on ne dirait rien de négatif sur les autres non ?
Je viens de m’en rendre compte.
3 . Comment j’ai vaincu ma peur de l’échec ?
Je dis que j’ai “vaincu” ma peur, mais la vérité c’est plus que j’accepte de dealer avec cette peur. Au lieu de me paralyser, elle me motive et me pousse à avancer.
Si je devais développer en quelques points comment j’ai appris à être ok avec l’échec, les voici :
J’ai compris que l’échec est nécessaire pour apprécier la réussite : que serait la réussite si l’échec n’existait pas ? Il y a un artiste que j’aime beaucoup (Lomepal), qui a dit “je plains ceux qui ne connaissent que le miel, le miel ça n’est pas vraiment le miel sans le vinaigre” tout est dit 🍯
Échouer est le signe que j’ai osé : il n’y a que ceux qui n’essaient pas qui n’échouent pas.
Je garde en tête ce qu’a dit Steve Jobs : « Vous devez être prêt à agir. Vous devez être prêt à vous planter complètement, sinon, vous n'irez pas très loin. »
Je me dis que pour réussir, il faut aller d’échec en échec et apprendre de ses erreurs : Steven Spielberg a été refusé à l'école de théâtre et de cinéma 3 fois. J.K. Rowling a essuyé 12 refus d’éditeurs pour son roman Harry Potter. Walter Elias Disney a été renvoyé d'un journal parce qu'il "manquait d'imagination et de créativité". Ça en dit long.
J’ai remis en question la notion de “réussite” : au fond c’est quoi réussir ? C’est quoi échouer ? Charles Pépin, philosophe, écrivain a dit "Il faut arrêter de dire : c'est un échec ou c'est un succès. C'est plus complexe, parfois ce sont les deux en même temps. Au lieu de dire c'est un échec ou c'est un succès comme s'il y avait des critères objectifs dans la vie pour dire si une personne a réussi ou a échoué, il faudrait s'intéresser à ce qui est singulier et original. Est-ce que la manière dont on a échoué, est intéressante ou pas mais aussi est-ce que la manière dont on a réussi est intéressante ou pas.”
Je prends chaque échec comme un enseignement.
Je reste positive quand j’entreprends quelque chose (sans tomber dans la positivité toxique bien sûr) : je suis du genre à penser que le positif attire le positif +=+ (comme Léna Mahfouf) 🤍
Je me suis détachée en grande partie du regard des autres : dire que je le suis à 100% serait mentir (d’ailleurs ceux qui disent l’être se voilent probablement la face - ou pas).
Si je doute, j’essaie de prendre beaucoup de recul pour me rendre compte que finalement, ça va.
Surfer sur la vague de la peur de l’échec est libérateur. L’inaction se transforme en carburant pour aller encore plus loin. Et si l’échec te fait peur, je n’ai qu’une chose à te dire : ça va aller, lâche prise.
Bref, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que tu as apprécié cette édition. Voilà, dis-moi en commentaires ce que tu en penses et si tu avais besoin de lire ça. Et si tu as aimé cette édition, dis le moi en laissant un <3
Allez ciao
Claire 🍋
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